16, 17, 18 mars 2017 – Palais Beaumont
Concert les 16 et 17 mars à 20h30 / Rencontre d’avant concert à 19h.
Concert le samedi 18 mars à 18h / Rencontre d’avant concert à 17h.
Andrei Korobeinkov, piano
Marie Bédat, trompette
Fayçal Karoui, direction
Hermann : Psycho suite
Chostakovitch : Concerto pour piano n°1
Bartok : Musique pour cordes, percussions et celesta
Andrei Korobeinkov, piano
Comme Evgeny Kissin il y a quelques années, Andreï Korobeinikov est un ovni, un musicien hors norme doublé d’un grand intellectuel. Judith Chaine, Télérama Sortir, janvier 2010
Né à Moscou en 1986, ce jeune pianiste se produit dans plus de 20 pays et remporte plus de 20 concours nationaux et internationaux. Nous retiendrons notamment le concours international Scriabine en 2004, ainsi que celui de Rachmaninov de Los Angeles en 2005 pour lequel il reçoit également le Prix du public. Il sort du Conservatoire de Moscou à seulement 19 ans avec la distinction spéciale du « Meilleur musicien de la décennie ». En 2005, Andreï Korobeinikov poursuit ses études au London Royal College of Music, grâce à une bourse de G.& J. Simmonds Scholarship.
Il est aujourd’hui régulièrement invité à travers le monde et se produit avec de prestigieuses formations telles que Philharmonique de St Petersbourg, Tchaikovsky Symphony Orchestra of Moscow, Moscow City Symphony « Russian Philharmonic », Philharmonia Orchestra, Konzerthausorchester Berlin, NHK Symphony Orchestra, NDR Sinfonierorchester Hamburg, Budapest Festival Orchestra, Orchestre National de France, Orchestre de Chambre de Paris, Orchestre de Bordeaux, Lahti Symphony Orchestra… sous la direction de Yuri Temirkanov, Ivan Fisher, Vladimir Fedoseyev, Vladimir Ashkenazy, Okko Kamu, Antoni Wit, Alain Altinoglu…
Parallèlement, Andreï Korobeinikov se produit en récital et en musique de chambre avec des musiciens de renom tels que Vadim Repin, Alexandre Kniazev, Henri Demarquette et Dmitri Makhtin, dans les plus prestigieuses salles et festivals : Théâtre des Champs Elysées, Festival Radio France de Montpellier, Festival International de Piano de La Roque d’Anthéron, Festival de la Folle Journée de Nantes et Tokyo, Auditorium du Louvre, Wigmore Hall de Londres, Festival de Gstaadt, Conservatoire de Moscou, Washington Performing Arts Center, Tokyo Suntory Hall, Philharmonie de Saint-Pétersbourg, Konzerthaus de Berlin, Tonhalle de Zurich… En 2013, le pianiste a fait une tournée triomphale aux Etats-Unis et en Russie avec et sur invitation de Vadim Repin.
En outre, son talent exceptionnel s’exprime dans plusieurs domaines. À 17 ans, il obtient un diplôme d’avocat de l’Université Européenne de droit de Moscou avec les félicitations du jury et publie plusieurs ouvrages juridiques, notamment sur le droit de la propriété intellectuelle. Ces dernières années, il a développé une vraie passion pour la composition et a présenté ses œuvres dans plusieurs de ses récitals.
Andreï Korobeinikov enregistre pour Mirare. En 2008, son premier disque consacré à Scriabine remporte un très grand succès et est distingué par la presse spécialisée (Diapason Découverte / Diapason d’Or de l’Année / Choc de Classica). Un disque dédié aux Sonates et Bagatelles de Beethoven est également sorti, puis, le pianiste enregistre les Préludes op.34 et les deux Concertos pour piano de Chostakovich avec l’Orchestre Symphonique de Lahti/Okko Kamu. Son interprétation sera acclamée (Diapason d’or…). Andreï Korobeinikov est revenu à son exploration du répertoire de Scriabine avec l’intégrale des Etudes, enregistrées au Bayerisch Rundfunk, et encensé par la critique internationale. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs interprètes de Scriabine.
Ses futurs engagements comportent, entre autres, des concerts avec St Petersburg Philharmonic Orchestra/Alexander Vedernikov, Ural Philharmonic Orchestra/Dmitri Liss, Latvian National Symphony Orchestra/Andris Poga, Orchestre de Paris/Yutaka Sado, Orchestre Philharmonique de Monte Carlo/Aziz Shokhakimov, des récitals (Berlin Konzerthaus, Barcelona Palau de la Musica, Paris Salle Gaveau…), une tournée européenne avec Vadim Repin, une tournée au Royaume-Uni avec Dresden Philharmonic Orchestra puis à nouveau une tournée européenne avec Tchaikovsky Symphony Orchestra/Vladimir Fedoseyev.
Marie Bédat, trompette
Née le 11 juillet 1982 à Pau, Marie Bédat commence la trompette à l’Ecole Municipale de Musique de Lescar puis suis son professeur Gérard Dhalluin au conservatoire de Pau. Passionnée de musique depuis l’enfance, elle commence très tôt à jouer avec des groupes de styles et d’horizons différents (classique, musique sud-américaine, jazz, musique de rue). Elle rejoint en 1998 le CNR de Bordeaux où elle obtient en 2000 la médaille d’or du conservatoire puis en 2002 la médaille de la Ville de Bordeaux. Parallèlement, elle revient à l’école de musique de Lescar comme professeur où elle enseigne pendant 2 ans. En 2003 elle entre au CNSM de Paris où elle obtient en 2007 le prix de trompette et de musique de chambre et se perfectionne en jouant au sein d’orchestres nationaux tels que l’Opéra de Paris, l’Orchestre de Paris…
Trompette solo de l’orchestre l’Opéra Eclaté, elle est remarquée dans leur production Lost in the Stars 2012 par Kurt Weill. A l’arrière-scène, Gaspard Brécourt dirige efficacement, depuis son piano (droit), huit musiciens parmi lesquels s’illustre l’impeccable trompettiste Marie Bédat.
Trompette solo de l’Orchestre de Pau Pays de Béarn, elle participe à la création du Concerto pour trompette, percussions et platines de Gabriel Prokofiev, œuvre qui contient par ailleurs une des plus belles partitions pour trompette composées depuis longtemps (une aubaine pour les trompettistes qui n’en ont pas tant que ça) et Marie Bédat est éblouissante.
Drôles de gammes, La musique classique sans frac ni claque, par Nathalie Krafft(12/02/2014)
Son éclectisme lui fait rencontrer Yemaya La Banda (salsa) et Yapunto avec qui elle travaille actuellement sur l’enregistrement d’un album de musique traditionnelle Colombienne. Elle aime partager et transmettre : elle s’est engagée auprès de “El Camino” projet innovant et ambitieux où elle enseigne avec passion son instrument pour le plus grand bonheur de ses jeunes élèves.
Marie dit que l’on joue comme on est : derrière une sensibilité féminine se cache un caractère bien trempé qui laissent apparaître un jeu et une couleur remarquables qui n’appartiennent qu’à elle.