29 janvier 2023 à 15h30 – Théâtre Saint-Louis

 

Quatuor Schumann

 

Quatuor Schumann : Quatuor à cordes

  • MOZART : Quatuor en La, K. 464
  • IVES : Quatuor n°1, “From the Salvation Army”
  • MENDELSSOHN : Quatuor n° 4, Op. 44 n°2

Erik SCHUMANN violon
Ken SCHUMANN violon
Veit HERTENSTEIN alto
Mark SCHUMANN violoncelle


Le Schumann Quartet a atteint une maturité qui lui ouvre tout le champ des possibles, car il est
débarrassé des certitudes. Pour le public, d’un concert à l’autre, cela implique de se montrer prêt
à toutes les éventualités : « Une oeuvre ne se développe réellement qu’au cours d’un concert sur
le vif » affirme le quatuor. « Voilà ‘ce qu’il y a de plus vrai’ car nous-mêmes, nous ignorons ce qui
va se produire. Sur scène, toute imitation disparaît, et l’on devient automatiquement honnête
avec soi-même. C’est ainsi que l’on peut créer un lien avec le public et communiquer avec lui en
musique ». Cet attachement au moment privilégié du concert va trouver une énergie décuplée
dans un proche futur : Albrecht Mayer, Kit Armstrong, Andreas Ottensamer, Anna Vinnitskaya et
Anna Lucia Richter comptent parmi les partenaires réguliers du quatuor.
Un moment fort de la saison 21/22 sera les quatre concerts au Wigmore Hall de Londres, où le
Quatuor est Quartet in Residence cette saison. Le quatuor reprendra également sa tournée aux
États-Unis après une pause forcée. Le quatuor se produira à la Biennale des quatuors à cordes
d’Amsterdam, au festival de musique du Schleswig Holstein et au MDR Musiksommer, ainsi qu’à
Berlin, Schwetzingen, Francfort, Cologne et Dortmund. En outre, le quatuor pourra présenter
deux programmes spéciaux à Madrid et Bilbao avec la mezzo-soprano Anna-Lucia Richter.
Leur dernier album ‘Intermezzo’ (2018 | Mendelssohn Bartholdy, Schumann et Reimann avec
Anna-Lucia Richter) a été acclamé avec enthousiasme en Allemagne comme à l’étranger, dans
la lignée de leur précédente publication ‘Landscapes’, avec lequel le quatuor retraçait ses
propres racines en combinant des oeuvres de Haydn, Bartók, Takemitsuet Pärt. Récemment le
Quatuor Schumann a été honoré de distinctions telles que le ‘Jahrespreis der deutschen
Schallplattenkritik’ Outre-Rhin, cinq Diapasons en France et Editor’s Choice du BBC Music
Magazine. Pour son précédent CD ‘Mozart, Ives, Verdi’, le Quatuor Schumann a reçu en 2016 le
Newcomer Award à Londres, décerné par le BBC Music Magazine. En 2020, le quartet a élargi sa
discographie avec “Fragment” et son exploration de l’un des maîtres du quatuor à cordes : Franz
Schubert.

Les trois frères Mark, Erik et Ken Schumann jouent ensemble depuis leur plus tendre enfance
– entre-temps, Veit Hertenstein complète le quatuor en tant qu’altiste.
Les quatre musiciens s’épanouissent dans une forme de communication au-delà des mots. Bien
que leurs personnalités individuelles se manifestent, ils font naître par un processus de
métamorphose spirituelle un espace commun au coeur de chaque oeuvre.
Leur ouverture et leur curiosité résulte certainement de l’influence formatrice exercée par des
pédagogues tels qu’Eberhard Feltz, le quatuor Alban Berg, ou des partenaires comme Menahem
Pressler.

Prestigieuses distinctions et sorties de CD, il peut être tentant de spéculer sur ce qui conduit
tant de personnes à voir le Quatuor Schumann comme l’un des meilleurs du monde. Mais les
quatre musiciens considèrent la scène plutôt comme un lieu de rencontre, comme une
confirmation du chemin qu’ils ont choisi d’emprunter. Ils ont le sentiment que leur
développement musical ces deux dernières années représente un pas de géant. « Nous
souhaitons réellement pousser nos expériences jusqu’au bout, afin de voir jusqu’où notre
énergie et notre spontanéité de groupe peut nous amener » déclare Ken Schumann. Avec
pudeur, ils ont toujours évité de se laisser définir par leur son, leur approche ou leur style, et
laissent les concerts parler d’eux-mêmes.

« Feu et énergie. Le Quatuor Schumann offre un jeu stupéfiant de qualité […] sans doute l’une des meilleures formations parmi l’abondance actuelle de quatuors à cordes […] avec une virtuosité pétillante et un désir de surprendre.» Harald Eggebrecht, Süddeutsche Zeitung

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