22 mars 2020 à 15h30 – Théâtre Saint-Louis
Café-concert à 14h30

 

Quatuor Schumann

Quatuor à cordes

  • Haydn : Divertimento Op1 n°1
  • Chostakovitch : Quatuor n°9 Op. 117
  • Beethoven : Quatuor Op. 131

 

Erik Schumann, violon
Ken Schumann, violon
Liisa Randalu, alto
Mark Schumann, violoncelle

 

« Personnel et profond : Sans l’ombre d’un doute, les Schumann comptent parmi les meilleurs quatuors du monde (SZ) et certainement l’un des plus enthousiasmant du moment. » – BBC Music Magazine

 

Le Schumann Quartet a atteint une maturité qui lui ouvre tout le champ des possibles, car il est débarrassé des certitudes. Pour le public, d’un concert à l’autre, cela implique de se montrer prêt à toutes les éventualités : « Une œuvre ne se développe réellement qu’au cours d’un concert sur le vif » affirme le quatuor. « Voilà « ce qu’il y a de plus vrai »car nous-mêmes, nous ignorons ce qui va se produire. Sur scène, toute imitation disparaît, et l’on devient automatiquement honnête avec soi-même. C’est ainsi que l’on peut créer un lien avec le public et communiquer avec lui en musique ». Cet attachement au moment privilégié du concert va trouver une énergie décuplée dans un proche futur : Sabine Meyer, Menahem Pressler, Andreas Ottensamer et Anna Lucia Richter comptent parmi les partenaires réguliers du quatuor.

Un temps fort de la saison 2018/2019 sera le développement de leur résidence de trois ans auprès de la Chamber Music Society, au Lincoln Center de New-York, débutée en décembre 2016. En outre, le quatuor partira en tournée en Israël et deux fois aux USA, répondra aux invitations de festivals en Allemagne, en Autriche, en France, aux Pays-Bas et en Bulgarie. Il se produira sur les scènes des grandes métropoles musicales : Londres, Amsterdam, Vienne, Hambourg et Berlin. Par ailleurs, l’ensemble a reçu le titre « d’artiste étoile » décerné par les “Oraniensteiner Konzerte” et retrouvera toujours avec la même joie à deux occasions la “Robert-Schumann-Saal” de Düsseldorf qui les accueille pour une résidence de long terme.

Leur dernier album “Intermezzo” (2018 | Schumann, Reimannwith Anna-Lucia Richter and Mendelssohn Bartholdy) a été acclamé avec enthousiasme en Allemagne comme à l’étranger, dans la lignée de leur précédente publication « Landscapes », avec lequel le quatuor retraçait ses propres racines en combinant des œuvres de Haydn, Bartók, Takemitsuet Pärt. Récemment le Quatuor Schumann a été honoré de distinctions telles que le “Jahrespreis der deutschen Schallplattenkritik” Outre-Rhin, cinq Diapasons en France et Editor’s Choice du BBC Music Magazine.Pour son précédent CD “Mozart, Ives, Verdi”, le Quatuor Schumann a reçu en 2016 le Newcomer Award à Londres, décerné par le BBC Music Magazine.

Les trois frères Mark, Erik et Ken Schumann jouent ensemble depuis leur enfance ; ils ont été rejoints en 2012, par l’altiste Liisa Randalu, née à Tallinn (Estonie) et élevée à Karlsruhe (Allemagne).Les quatre musiciens s’épanouissent dans une forme de communication au-delà des mots : comment un simple regard suffit à traduire les intentions et les propositions de chacun. Bien que leurs personnalités individuelles se manifestent, ils font naître par un processus de métamorphose spirituelle un espace commun au cœur de chaque œuvre.

Leur ouverture et leur curiosité résulte certainement de l’influence formatrice exercée par des pédagogues tels qu’Eberhard Feltz, le quatuor Alban Berg, ou des partenaires comme Menahem Pressler.

Professeurs et partenaires musicaux, prestigieuses distinctions et sorties de CD, il peut être tentant de spéculer sur ce qui conduit tant de personnes à voir le Quatuor Schumann comme l’un des meilleurs du monde. Mais les quatre musiciens considèrent la scène plutôt comme un lieu de rencontre, comme une confirmation du chemin qu’ils ont choisi d’emprunter. Ils ont le sentiment que leur développement musical ces deux dernières années représente un pas de géant. « Nous souhaitons réellement pousser nos expériences jusqu’au bout, afin de voir jusqu’où notre énergie et notre spontanéité de groupe peut nous amener » déclare Ken Schumann. Avec pudeur, ils ont toujours évité de se laisser définir par leur son, leur approche ou leur style, et laissent les concerts parler d’eux-mêmes.

Et la critique approuve : « Feu et énergie. Le Quatuor Schumann offre un jeu stupéfiant de qualité […] sans doute l’une des meilleures formations parmi l’abondance actuelle de quatuors à cordes […] avec une virtuosité pétillante et un désir de surprendre » (Harald Eggebrecht, Süddeutsche Zeitung). Le champ est donc libre pour l’aventure.

Citations tirées d’une interview donnée au magazine de musique classique VAN(vanmagazin.de)

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